Édition du mardi 14 février 2017
Les emplois d'avenir ont bien visé les jeunes peu qualifiés, selon un rapport
Les emplois d'avenir, mesure phare du quinquennat de François Hollande, ont bien atteint le public qu'ils visaient, puisque quatre jeunes recrutés sur cinq n'ont pas le bac, selon un rapport gouvernemental transmis au Parlement.
Les emplois d'avenir sont des contrats aidés, à temps plein et de longue durée, dont la spécificité est d'être destinés aux jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés. Ils incluent un projet de formation.
Au 31 décembre 2016, plus de 325 000 emplois d'avenir avaient été signés depuis leur lancement, en novembre 2012. Quelque 79 % des jeunes recrutés via ces contrats aidés ne sont pas titulaires du baccalauréat, et 39 % n'ont aucun diplôme, détaille le rapport.
Plus de 40 % des jeunes recrutés dans le cadre du dispositif résident en zones prioritaires. A titre exceptionnel, des titulaires du bac et jusqu'à bac+3 ont pu bénéficier d'emplois d'avenir dans ces territoires.
« Dans un moment où l’accès à l’emploi est particulièrement difficile pour certains publics [...], ce dispositif a clairement démontré son efficacité auprès de ceux qui en ont le plus besoin », s'est félicitée la ministre du Travail Myriam El Khomri dans un communiqué.
Selon le rapport, plus de la moitié des emplois d'avenir signés (53 %) sont des contrats longs, CDI ou CDD de trois ans, tous secteurs confondus (marchand et non marchand). En outre, fin 2015, « 50% des CDD d'un an arrivés à échéance ont été renouvelés » et les taux de rupture dans les trois premiers mois sont « faibles » (4,6 % dans le secteur non marchand, 12,2 % dans le marchand) par rapport à d'autres contrats aidés ou d'apprentissage.
« Un des objectifs, c'était aussi d'avoir des contrats plus longs que les contrats aidés qu'on trouvait jusqu'alors. L'objectif a été tenu », commente-t-on au ministère du Travail.
Le rapport souligne que trois jeunes sur quatre ont bénéficié d'une formation au cours de leur première année de contrat, comme l'avait révélé la Dares en octobre.
Ainsi, ils « ont été presque deux fois plus formés que des jeunes d'un âge similaire avec des caractéristiques proches, et 47 % d'entre eux ont pu suivre des formations certifiantes, beaucoup plus que les autres jeunes dans d'autres types de contrats aidés », fait valoir le ministère.
Au final, il estime que « le triptyque entre emploi, formation et accompagnement a été globalement très bien tenu ».
Selon le cabinet de la ministre Myriam El Khomri, la Dares publiera, « dans les prochaines semaines », une étude sur la situation des jeunes sortis de ces emplois. A noter que le budget 2017 prévoit le recrutement de 35 000 nouveaux emplois d'avenir, autant qu'en 2016. (AFP)
Les emplois d'avenir sont des contrats aidés, à temps plein et de longue durée, dont la spécificité est d'être destinés aux jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés. Ils incluent un projet de formation.
Au 31 décembre 2016, plus de 325 000 emplois d'avenir avaient été signés depuis leur lancement, en novembre 2012. Quelque 79 % des jeunes recrutés via ces contrats aidés ne sont pas titulaires du baccalauréat, et 39 % n'ont aucun diplôme, détaille le rapport.
Plus de 40 % des jeunes recrutés dans le cadre du dispositif résident en zones prioritaires. A titre exceptionnel, des titulaires du bac et jusqu'à bac+3 ont pu bénéficier d'emplois d'avenir dans ces territoires.
« Dans un moment où l’accès à l’emploi est particulièrement difficile pour certains publics [...], ce dispositif a clairement démontré son efficacité auprès de ceux qui en ont le plus besoin », s'est félicitée la ministre du Travail Myriam El Khomri dans un communiqué.
Selon le rapport, plus de la moitié des emplois d'avenir signés (53 %) sont des contrats longs, CDI ou CDD de trois ans, tous secteurs confondus (marchand et non marchand). En outre, fin 2015, « 50% des CDD d'un an arrivés à échéance ont été renouvelés » et les taux de rupture dans les trois premiers mois sont « faibles » (4,6 % dans le secteur non marchand, 12,2 % dans le marchand) par rapport à d'autres contrats aidés ou d'apprentissage.
« Un des objectifs, c'était aussi d'avoir des contrats plus longs que les contrats aidés qu'on trouvait jusqu'alors. L'objectif a été tenu », commente-t-on au ministère du Travail.
Le rapport souligne que trois jeunes sur quatre ont bénéficié d'une formation au cours de leur première année de contrat, comme l'avait révélé la Dares en octobre.
Ainsi, ils « ont été presque deux fois plus formés que des jeunes d'un âge similaire avec des caractéristiques proches, et 47 % d'entre eux ont pu suivre des formations certifiantes, beaucoup plus que les autres jeunes dans d'autres types de contrats aidés », fait valoir le ministère.
Au final, il estime que « le triptyque entre emploi, formation et accompagnement a été globalement très bien tenu ».
Selon le cabinet de la ministre Myriam El Khomri, la Dares publiera, « dans les prochaines semaines », une étude sur la situation des jeunes sortis de ces emplois. A noter que le budget 2017 prévoit le recrutement de 35 000 nouveaux emplois d'avenir, autant qu'en 2016. (AFP)
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